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    Daniel Comboni naît en 1831 dans une famille de paysans pauvres sur les bords du lac de Garde. A 12 ans, alors qu’il poursuit sa scolarité à Vérone, à l’Institut de l’abbé Mazza, il ressent déjà un attrait pour les missions en Afrique en écoutant des missionnaires, anciens élèves de l’Institut, qui témoignent de leur apostolat. Le 31 décembre 1854 (trois semaines après la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception), il est ordonné prêtre par le bienheureux Jean Népomucène. Trois ans plus tard, il part pour l’Afrique avec cinq autres missionnaires de l’abbé Mazza. Après quatre mois de voyage, l’expédition missionnaire arrive à Khartoum au Soudan. Le choc est rude : conditions climatiques, pauvreté de la population, mais il ne se décourage pas. “ Ou l’Afrique, ou la mort ” dit-il, après avoir assisté un jeune compagnon qui mourait. Malade lui-même, il doit revenir en 1859 et il enseigne à l’Institut Mazza jusqu’en 1864. Le 15 septembre de cette année, tandis qu'il prie à Saint-Pierre de Rome, il se sent poussé à rédiger un "Plan pour la régénération de l'Afrique". Il le soumet à la Congrégation missionnaire 'De Propaganda Fide' et au Pape Pie IX qui lui déclare: "Labora sicut bonus miles Christi pro Africa" (Travaille comme un bon soldat du Christ pour l'Afrique). Outre des vues inspirées par la foi: égalité foncière des hommes, lutte contre la traite des Noirs, ce Plan renferme des intuitions originales et d'avenir: 'promouvoir la conversion de l'Afrique par l'Afrique même', prévoir un laïcat missionnaire africain, 'la régénération de la grande famille de l'Afrique dépend presque totalement de la femme africaine'. En 1867, il fonde à Vérone l’ “Instituto delle Missioni per la Nigrizia” regroupant des prêtres et des frères ; ils deviendront les Missionnaires comboniens. Au Concile de Vatican I (1870) où il accompagne son évêque comme théologien, ce prêtre entreprenant obtient la signature de 70 évêques pour un manifeste en faveur des Noirs de l’Afrique Centrale. En 1872, il fonde, pour les femmes, l “Instituto delle Pie Madri.” Elles deviendront les Sœurs comboniennes.

    Comme missionnaire en Afrique, il décrit avec enthousiasme la nature luxuriante que l’homme n’a pas encore touchée, tandis qu’il descend le Nil blanc sur une embarcation : « les rives du fleuve qui, sur une longue distance, semblent un Éden enchanté, (…) les fourrés vierges et les forêts impénétrables qui offrent le plus sûr refuge à des millions d’antilopes, de gazelles, de girafes, de lions et autres fiers fauves des forêts, (…) d’immenses nuées d’oiseaux de toute espèce, des centaines de milliers d’hippopotames qui font émerger de l’eau leur tête monstrueuse ».

    Il fait aussi des allées et venues entre l’Afrique et l’Europe pour éveiller l’intérêt  des chrétiens européens à la Mission d’Afrique Centrale. (Il connaît plusieurs langues). Pour cela, il fonde aussi une revue missionnaire, la première en Italie. Au Soudan, il lutte contre le “trafic infâme” de l’esclavage. « Je suis l’ennemi numéro un de l’esclavage » écrit-il. D’autre part, il connaît plusieurs dialectes locaux et prend des notes qui serviront plus tard aux linguistes. En 1877, il est nommé Vicaire Apostolique de l’Afrique Centrale et, un mois plus tard, il est ordonné évêque de Khartoum. Il déclare à ses fidèles: « Le premier amour de ma jeunesse a été pour la malheureuse Afrique et, laissant là ce que j'avais de plus cher au monde, je suis venu parmi vous pour ne jamais cesser d'être avec vous. » Ce spirituel, 'mystiquement stigmatisé', a une confiance inconditionnelle dans la puissance de la prière. Aussi consacre-t-il l'Afrique à la Vierge Marie et son diocèse au Cœur de Jésus. Il nourrit une grande dévotion envers la Vierge Marie, "Reine de la nigrizia”.

    Au cours des années 1877-1878, il souffre avec ses missionnaires et tout le peuple d’une sécheresse et d’une famine sans précédent. La moitié de la population périt. Alors, il répète comme autrefois : “Ou l’Afrique, ou la mort”. Et il considère la mort comme un 'trésor'. Et de fait, des épreuves personnelles ne lui manquent pas. Il est incompris et calomnié ; il a le sentiment d'être abandonné « de Dieu, du Pape, des supérieurs et de tous les hommes ». De plus, il a perdu en 12 ans vingt-quatre de ses compagnons. Aussi est-il souvent tenté de 'tout abandonner'. Mais il tient bon, sûr de sa vocation. En 1880, Mgr Comboni revient en Afrique pour la huitième et dernière fois et, le 10 octobre 1881, à l’âge de cinquante ans, marqué par la croix qui ne l’a jamais abandonné, il meurt à Khartoum. « Je meurs, dit-il, mais mon œuvre qui est de Dieu ne mourra pas ».

    Actuellement encore, la confiance de Saint Daniel Comboni en la prière s'exprime chez ses fils spirituels par les 'Cénacles de prière missionnaire' qui naissent en de nombreuses paroisses. Intercéder “pour la malheureuse Afrique” est toujours actuel, car il y a encore de l’esclavage au Soudan et ce pays de 27 millions d’habitants connaît depuis 1983 une guerre civile entre le Nord musulman, au pouvoir, et le Sud animiste ou chrétien, guerre qui, en 20 ans, a déjà fait deux millions de victimes.


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    Abraham naquit vers le 12e siècle avant Jésus-Christ à Ur dans le pays des Chaldéens. Il était issu de la tribu de Sem et était marié avec Sara, qui était restée sans enfant. Dieu élut Abraham pour faire de lui le père de son peuple. Il lui dit: «Quitte ton pays, ta famille, la maison de ton père pour le pays que Je te montrerai, Je veux faire de toi une grande nation, te bénir et rendre grand ton nom. Tu seras une bénédiction: Je bénirai qui te bénira, et qui te méprise, Je le maudirai, et toutes les familles de la terre seront bénies en toi» (Genèse 12:1-3). Abraham eut foi dans la parole du Seigneur et sans regarder en arrière, il prit sa femme Sara, son neveu Lot, ses biens et ses serviteurs et partit droit devant lui pour le pays de Canaan. En échange de sa foi, Dieu promit à Abraham d'établir une alliance perpétuelle entre Lui et sa postérité, alliance que devait symboliser la circoncision de tout mâle né de la descendance d'Abraham. En premier signe de sa faveur, le Seigneur accorda un fils à Sara la stérile, bien qu'elle et son époux eussent été très avancés en âge. Isaac devint ainsi le signe de la faveur de Dieu et le symbole du Messie futur, du Christ, qui devait venir pour achever et amener à leur perfection les promesses données par Dieu au Saint Patriarche. Abraham mourut dans une heureuse vieillesse à l'âge de cent soixante-quinze ans. Il fut enterré dans la terre de Canaan, dans le champ qu'il avait acheté pour servir de sépulture à Sara.

     


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    D'après une très respectable tradition, saint Denis, évêque de Paris, au 1er siècle, est bien cet illustre Athénien converti par l'Apôtre des nations( Saint Paul qui prêcha à Athènes). Il sacrifia la gloire, la fortune, l'amitié, tout dans ce monde, pour prêcher l'Évangile. Formé à l'école du grand Apôtre, doué d'une rare intelligence, il devait par sa science, ses écrits, ses vertus, qui lui ont fait donner le nom d'homme céleste et divin, devenir l'une des premières gloires du christianisme naissant.

    Après avoir gouverné quelques temps l'Église d'Athènes en qualité d'évêque, il prit avec lui le prêtre Rustique et le diacre Éleuthère, traversa la mer et vint à Rome, où il se présenta au Pape saint Clément pour évangéliser les peuples qu'il lui assignerait. Le saint Pape l'envoya, avec un groupe de prédicateurs apostoliques, à la conquête spirituelle des Gaules.

    Confiant à quelques-uns de ses disciples plusieurs parties de cette vaste contrée, il s'avança jusqu'à Paris, qui alors s'appelait encore Lutèce. Il y entra du côté de la porte Saint-Jacques, avec ses deux premiers compagnons, et parla si éloquemment des mystères du christianisme, qu'il convertit dès l'abord une foule de païens; plusieurs chapelles furent construites, l'Évangile faisait des progrès rapides, quand le démon suscita une terrible persécution contre ce nouveau culte, qui menaçait de tout envahir.

    Denis, âgé de plus de cent ans, donna l'exemple de la fermeté dans les supplices, et son courage fortifia celui de sa chrétienté au berceau; ni la prison, ni les fouets, ni le feu, n'ébranlèrent sa constance. Attaché à une Croix il y prêcha le grand mystère de la Rédemption du monde; enfin, après avoir eu le bonheur de célébrer le Saint Sacrifice de la Messe dans sa prison, devant ses compagnons de supplice, consolé par l'apparition du Sauveur, il eut la tête tranchée, avec une foule de chrétiens, au lieu qui porte le nom de Montmartre, ou Mont-des-Martyrs. Dieu permit qu'après l'exécution son corps se leva de lui-même, pour porter sa tête entre ses mains, à deux lieues de là, au lieu appelé Saint-Denis, en souvenir de ce fait mémorable.


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    Pélagie, la première des femmes de la ville d'Antioche, regorgeait de biens et de richesses. Douée d'une beauté extraordinaire, fière et vaine dans sa manière d'être, elle salissait son esprit et son corps dans l’impudicité. Quand il lui arrivait de passer par l’a ville, c'était avec une ostentation telle qu'on ne voyait sur elle qu'or, argent et pierres précieuses; partout où elle allait elle embaumait l’air de l’odeur de toutes sortes de parfums. Elle était précédée. et suivie d'une foule immense de jeunes filles et de jeunes garçons aussi revêtus d'habits somptueux. Un saint père appelé Nonnus, évêque d'Héliopolis, aujourd'hui Damiette, en la voyant, se mit à verser des larmes très amères de ce qu'elle avait plus de souci de plaire au monde qu'il n'en avait lui-même de plaire à Dieu. Se prosternant alors sur le pavé, il frappait la terre avec son visage et l’arrosait de ses larmes, en disant : « Grand Dieu ! pardonnez-moi, misérable pécheur que je suis, parce que cette femme de mauvaises moeurs a mis plus de temps à parer son corps pour un seul jour que je n'en ai mis dans toute ma vie pour me sauver. O Seigneur, que les ornements d'une pécheresse ne soient pas pour moi un sujet de confusion quand je paraîtrai en présence de votre redoutable majesté. Elle est ornée avec les soins les plus exquis pour la terre, et moi qui me suis proposé de vous servir comme mon immortel Seigneur, j'ai été assez négligent pour ne pas accomplir ma, promesse. » Puis il dit à ceux qui se trouvaient là avec lui : « En vérité je vous dis que Dieu ta produira contre nous au jour du jugement, parce qu'elle se farde avec soin pour plaire à des amants sur la terre, tandis que nous négligeons de plaire au céleste époux. » Pendant qu'il disait ces choses et d'autres à peu près semblables, tout à coup il s'endormit, et il vit en songe une colombe noire et puante à l’excès voltiger autour de lui pendant qu'il disait la messe. Quand il eut dit aux catéchumènes de se retirer, la colombe disparut et revint après la messe. Alors l’évêque la plongea dans un vase rempli d'eau et elle en sortit nette et blanche : elle s'envola ensuite si haut, qu'il devint impossible de la voir. Enfin l’évêque s'éveilla. Or, une fois qu'il prêchait à l’église, Pélagie était présente. Elle fut si touchée de ses paroles qu'elle lui écrivit une lettre en ces termes : « Au saint évêque, disciple de J.-C., Pélagie, disciple du diable. Si vous voulez donner une preuve que vous êtes bien le disciple de J.-C. qui, d'après ce que j'ai entendu, est descendu du ciel pour les pécheurs, daignez me recevoir toute pécheresse que je suis, mais repentante. »  L'évêque lui répondit: « Je vous prie de ne pas mettre mon humilité à l’épreuve, parce que je suis un :homme pécheur. Si vous désirez être sauvée, vous ne pourrez pas me voir en particulier, mais. vous me verrez avec les autres évêques. » Lorsqu'elle fut arrivée auprès de Nonnus placé avec ses collègues, elle se jeta à ses pieds qu'elle tenait de ses mains, et elle dit en 'versant des larmes très amères : « Je suis Pélagie, une mer d'iniquités, agitée par des flots de péchés. Je suis un abîme de perdition, je suis le gouffre et le piège des âmes ; combien se sont laissé duper par moi ! mais j'ai maintenant tous ces crimes en horreur. » Alors l’évêque l’interrogea : « Quel nom avez-vous; lui dit-il ? » Elle répondit : « Dès ma naissance, je  m’appelle Pélagie, mais à cause du luxe de mes vêtements, on  m’appelle Marguerite. » L'évêque, l’accueillant donc avec bonté, lui enjoignit une pénitence salutaire; il l’instruisit avec soin de la crainte de Dieu, et la régénéra par le saint baptême. Or, le diable était là qui criait : « Oh quelle violence. j'endure de ce vieux décrépit ! O violence ! ô vieillesse méchante ! Maudit soit le jour où tu es né pour être mon ennemi, et dans lequel tu n'as ravi ma plus chère espérance ! » Une nuit encore, pendant que Pélagie dormait, le diable vint la réveiller et lui dire : « Dame Marguerite, quel mal t'ai je jamais fait? Ne t'ai-je pas ornée de toutes sortes de richesses et de gloire ? Je t'en prie, dis-moi, en quoi je t'ai contristée, à l’instant je réparerai le tort que je t'ai fait. Seulement, je t'en conjure, ne  m’abandonne pas, afin que je ne devienne pas le sujet du mépris dés chrétiens. » Mais Pélagie se signa et souffla sur le (172) diable qui disparut aussitôt. Le troisième jour après son baptême, elle disposa tout ce qui lui appartenait et le donna aux pauvres. Peu de jours après, à l’insu de tout le monde, Pélagie s'enfuit pendant la nuit et vint au mont des Oliviers où, prenant l’habit d'ermite, elle habita une petite cellule dans laquelle elle servit Dieu en pratiquant une rigoureuse abstinence. Elle jouissait d'une réputation extraordinaire, et on l’appelait frère Pélage. Dans la suite, un diacre de l’évêque dont nous avons parlé vint à Jérusalem pour visiter les lieux saints. Or, l’évêque lui avait dit qu'après avoir accompli ses dévotions, il s'informât d'un moine nommé Pelage et qu'il l’allât voir, parce que c'était un vrai serviteur de Dieu. Il le fit, mais bien que Pélagie le reconnût aussitôt, il ne la reconnut cependant point à cause de sa maigreur extrême. Pélagie lui dit: «Avez-vous un évêque? » « Oui, seigneur, répondit-il. » « Qu'il prie pour moi le Seigneur, reprit Pélagie, car c'est un véritable apôtre de J.-C. » Le diacre s'en alla et revint à la cellule de Pélage trois jours après. Mais comme après avoir frappé à la porte personne ne lui avait ouvert, il enfonça la fenêtre, et il vit que Pélage était mort. Il courut annoncer cela à l’évêque qui vint avec le clergé et les moines pour rendre les derniers devoirs à un si saint homme. Mais quand on eut sorti le cadavre de la cellule, on s'aperçut que c'était une femme. Tous furent remplis d'admiration, et rendirent grâces à Dieu ; ensuite ils ensevelirent le saint corps avec honneur. Or, elle trépassa le 8e jour d'octobre, vers l’an du Seigneur 290.

     


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    Un sanctuaire important

    Jean Paul II a visité le sanctuaire le 21 octobre 1979.

    Les pèlerins qui viennent à Pompéi sont environ 4 millions, chaque année.

     Origine :

    En octobre 1872, le bienheureux Bartolo Longo (1841-1926) entend la Vierge lui demander de se mettre à son service.

     Le 8 mai 1876, la « Vierge apparaît » à une mère de famille très malade. « Notre-Dame du Rosaire de Pompéi t’a exaucée », entend-elle.

    Le 3 mars 1884, vers quinze heures, Fortuna Agrelli, fille du commandeur de Naples, souffrante, « voit la Vierge » au-dessus de son lit, sous les traits de Notre-Dame de Pompéi. Elle est assise sur un trône, l’Enfant Jésus sur ses genoux, un chapelet à la main. Elle est accompagnée de sainte Catherine de Sienne et de saint Dominique. Elle dit :

    « Mon enfant, tu m’as invoquée et demandé des grâces sous des titres variés. Mais maintenant que tu m’as appelée sous ce titre de Reine du Rosaire qui me plaît particulièrement, je ne peux plus te refuser la faveur que tu m’as demandée, car ce nom m’est plus cher que tous les autres. Fais encore trois neuvaines et tu auras tout. »

    Un mois plus tard, lors d’une deuxième apparition, Fortuna entend ces paroles :

    « Quiconque veut me demander des grâces, qu’il consacre trois neuvaines à réciter le chapelet, et trois autres neuvaines en reconnaissance de la grâce reçue »

    Le 8 mai suivant, Fortuna déclare être guérie.

     L'apostolat du rosaire

    Le Rosaire a été choisi comme instrument de l’apostolat pour l’élévation religieuse, sociale et humaine de la population de la Vallée de Sarno qui était à l’époque abandonnée à elle-même.

    En 1875, on commença en apportant un tableau, plutôt fruste, de Notre Dame du rosaire. Le tableau était plutôt fruste, mais il fut tout de suite le protagoniste de nombreux prodiges. L’église fut commencée en 1876.

    Ensuite on construisit un institut pour les orphelins et un autre pour les enfants de prisonniers, puis une maison de repos, un séminaire.

    Bartolo Longo a consacré sa vie au développement du sanctuaire de Notre-Dame de Pompéi, consacré par le cardinal Raffaele Monaco La Valletta, le 8 mai 1886. Le campanile a été consacré par le cardinal Sili le 24 mai 1924.

     

     

     

    Voici le texte de la Supplique à Notre-Dame du Saint-Rosaire de Pompéi , qui peut être récitée à tout moment de l'année, mais avec solennité à Pompei et dans de nombreux lieux en Italie et dans le Monde entier à Midi ("L'heure du Monde", comme le dit le Bienheureux Bartolo Longo.), le 8 Mai et le jour de Notre-Dame du Saint-Rosaire. On peut prier également à d'autres dates pour des grâces spéciales,

    SUPPLIQUE À LA REINE DU SAINT-ROSAIRE DE POMPÉI

    Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

    Ô Auguste Reine des Victoires, ô Souveraine du Ciel et de la Terre, à ton nom se réjouissent les cieux et tremblent les abysses, ô Reine glorieuse du Rosaire, nous, tes fils dévoués, réunis dans ton Temple de Pompéi (en ce jour solennel ) (1), nous épanchons les affections de notre cœur et avec une confiance toute filiale, nous t’exprimons nos misères.Du Trône de clémence, où tu es assise en Reine, tourne, ô Marie, ton regard compatissant sur nous, sur nos familles, sur l’Italie, sur l’Europe, sur le monde. Aie compassion des angoisses et des tourments qui assombrissent notre vie. Vois, ô Mère, combien de dangers dans l’âme et dans le corps, combien de calamités et d’afflictions nous oppressent. Ô Mère, implore pour nous la miséricorde de ton divin Fils et vaincs, par la clémence, le cœur des pécheurs. Ce sont nos frères et tes fils qui coûtent tant de sang à ton doux Jésus et qui contristent ton Cœur très sensible. *Montre-toi à tous telle que tu es, Reine de paix et de pardon.

    Je vous salue, Marie…
    (1) Seulement le 8 mai et le premier dimanche d’octobre.

    Il est vrai que nous, en premiers, bien que nous soyons tes fils, par nos péchés, nous crucifions de nouveau en notre cœur Jésus et nous transperçons encore une fois ton cœur. Nous le confessons: nous méritons les plus durs châtiments, mais , rappelle-toi que sur le Golgota, tu as recueilli, avec le Sang divin, le testament du Rédempteur moribond qui t’a désignée comme notre Mère, Mère des pécheurs. Comme notre Mère, tu es donc notre Avocate, notre espérance. Et nous, en gémissant, nous étendons nos mains suppliantes vers toi, et crions: Miséricorde! Ô Mère de bonté, aie pitié de nous, de nos âmes, de nos familles, de nos parents, de nos amis, de nos défunts, et surtout de nos ennemis et de tous ceux qui se disent chrétiens et qui pourtant offensent le Cœur aimable de ton Fils. Nous implorons aujourd’hui pitié pour les Nations dévoyées, pour toute l’Europe, pour le monde entier, afin que, repenti, il retourne à ton Cœur. Miséricorde pour tous, ô Mère de Miséricorde!

    Je vous salue, Marie…

    Daigne, bienveillamment, ô Marie, nous exaucer! Jésus a remis dans tes mains tous les trésors de ses grâces et de ses miséricordes. Tu es assise, couronnée Reine, à la droite de ton Fils, resplendissante de gloire immortelle sur tous les Chœurs des Anges. Tu étends ta domination sur toute l’étendue des cieux et la terre et toutes les créatures sont soumises à toi. Tu es la toute-puissante par grâce, tu peux donc nous aider. Et si tu ne voulais pas nous aider, parce que nous sommes des fils ingrats et indignes de ta protection, nous ne saurions à qui nous adresser. Ton cœur de Mère ne permettra pas de voir, nous, tes fils, perdus. L’Enfant que nous voyons sur tes genoux et la Couronne mystique que nous admirons dans ta main, nous inspirent confiance que nous serons exaucés. Et nous, nous avons pleine confiance en toi, nous nous abandonnons comme de faibles fils entre les bras de la plus tendre des mères, et, aujourd’hui même, *nous attendons de toi les grâces tant désirées.

    Je vous salue, Marie…

    Demandons la bénédiction à Marie
    Une dernière grâce, nous te demandons maintenant, ô Reine, et tu ne peux pas nous la refuser (en ce jour très solennel ) (1). Accorde-nous, à tous, ton amour fidèle et d’une façon spéciale, ta bénédiction maternelle. Nous ne nous détacherons pas de toi, jusqu’à ce que tu nous auras bénis. Bénis, ô Marie, en ce moment, le Souverain Pontife. Aux splendeurs antiques de ta Couronne, aux triomphes de ton Rosaire, *pour lesquels tu es appelée Reine des Victoires, *ajoute encore ceci, ô Mère: accorde le triomphe à la religion et la paix à la Société humaine. Bénis nos Évêques, nos prêtres et particulièrement tous ceux qui se dévouent pour l’honneur de ton Sanctuaire. Bénis enfin tous les associés à ton Temple de Pompéi et tous ceux qui cultivent et diffusent la dévotion au Saint Rosaire. Ô Rosaire béni de Marie, douce Chaîne qui nous relie à Dieu, lien d’amour qui nous unit aux Anges, tour de salut contre les assauts de l’enfer, port sûr dans le naufrage commun, nous ne te lâcherons jamais plus. Tu seras notre réconfort à l’heure de l’agonie, à toi le dernier baiser de la vie qui s’éteint. Et le dernier accent sur nos lèvres sera ton nom suave, ô Reine du Rosaire de Pompéi, ô notre Mère très chère, ô Refuge des pécheurs, ô Souveraine consolatrice des affligés. Sois partout bénie, aujourd’hui et toujours, sur la terre et dans le ciel. Amen.
    Salut, ô Reine…

    1. Seulement le 8 mai et le jour de Notre Dame du rosaire. http://www.leforumcatholique.org

     

    Ci-dessous une vidéo du sanctuaire de Pompei où se trouvent  le tableau de Notre Dame du Rosaire, ainsi que le bienheureux Bartolo Longo:

     

     


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