• Forumjanuacoeli 

     

     

                                                                                     Salut à tous!

    Ce blog a pour vocation celle de Saint Dominique, qui ne faisait que parler avec Dieu ou parler de Dieu. Il se veut un espace de prière et d'échanges, dans le respect mutuel. C'est un lieu où catholiques, ou personnes intéressées par le catholicisme peuvent discuter, se ressourcer, s'informer, louer Dieu, notre seul vrai amour. J'espère que pour certains il puisse être utile notamment avec la totalité des mystères du rosaire, j'espère sincèrement qu'il pourra vous aider pour les méditer, et que les chansons mises à disposition (en italien pour la plupart), vous permettront d'approfondir le mystère du Christ et de vous unir plus à Lui.

    Il y a un lien plus haut pour le forum.

     

    Ce blog n'est pas terminé, patience!, mais vous pouvez déjà profiter des ressources mises à disposition.

     

    Voilà, bon voyage et bonne prière

     

    Domusaurea

     


  • Le 1er novembre, les catholiques fêtent tous les saints, connus et inconnus. La Toussaint exprime la joie et l’espérance chrétiennes : elle rappelle à chacun qu’il est personnellement appelé à la sainteté, à l’instar des saints célébrés ce jour.

    Leur sainteté n’est pas la perfection d’un code moral mais la perfection de l’amour, pour Dieu et le prochain, un amour capable de transfigurer l’existence et le monde. Cette sainteté n’est pas le privilège de quelques uns mais la vocation de tous.


    Les origines de la fête de la Toussaint remontent aux premiers siècles. Il s’agissait alors de célébrer la mémoire de tous les martyrs dont le nom était inconnu et qui, de ce fait, ne pouvait avoir de fête particulière. Au début du VIIe siècle, le pape Boniface IV déclare le 13 mai « Fête de tous les saints martyrs ». Elle devient la fête de tous les saints au moment où elle est transférée au 1er novembre par le pape Grégoire VII (XIe siècle).

    « La célébration de la fête de tous les saints dont nous faisons aujourd’hui la solennité est une fête de l’espérance pour les chrétiens d’abord et, à travers eux, pour l’humanité tout entière. Dieu est suffisamment puissant pour nous faire trouver notre joie là où nous ne la cherchons pas, ou plutôt il est suffisamment puissant pour orienter autrement notre recherche et nous faire trouver notre bonheur dans ce qu’il veut nous donner même si ce n’est pas ce que nous désirons spontanément. Ce retournement du désir, cette nouvelle orientation de nos aspirations, n’est pas réservée à une mince élite de saints héroïques. Dans beaucoup de cas, les saints héroïques ont été reconnus, ils sont célébrés dans les fêtes de l’Église, ils n’ont pas besoin de la fête de la Toussaint.

    La fête de la Toussaint rassemble dans une même prière justement ceux qui ne sont pas connus, ceux qui n’ont pas été des héros, ceux qui n’ont pas trouvé la notoriété dans leur chemin de perfection, ceux qui ont mis en œuvre l’Évangile modestement, jour après jour, à travers les difficultés de leur existence. Notre espérance, c’est que de ces saints anonymes et inconnus, l’Écriture nous dit qu’ils sont une multitude. Les saints issus des douze tribus, l’Apocalypse les compte, même si c’est de façon symbolique, en donnant un chiffre extraordinaire, mais un chiffre tout de même. Mais les autres, ceux qui viennent de toute nation, race, peuple et langue, c’est une foule immense que nul ne peut dénombrer. La sainteté n’est réservée à une petite proportion du peuple de Dieu ; elle est la vocation de la multitude.

    Tous, nous sommes appelés à la sainteté et à nous tous, Dieu offre la possibilité de découvrir notre bonheur au cœur des événements de notre vie, même quand ils ne correspondent pas à ce que nous souhaitons. L’écart entre cet épanouissement de la béatitude tel qu’il est découvert par l’évangile selon saint Matthieu et ce que nous éprouvons, ce que nous ressentons, cet écart ne doit pas se traduire dans une sorte de malthusianisme de la sainteté en imaginant que c’est le fait d’un petit nombre tandis que le grand nombre auquel nous appartenons resterait voué à une vie médiocre. Baptisés dans le Christ, nous sommes enfants de Dieu. « Il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu et nous le sommes », mais entre cette identité radicale que nous avons reçue au moment de notre baptême, la plénitude des dons de l’Esprit-Saint qui nous été donnée par la confirmation et l’accomplissement de notre vocation dans la plénitude de la sainteté, il y a l’espace du temps.

    Le temps de notre vie, ce temps qui nous est donné, non pour que nous cherchions indéfiniment une identité que nous avons déjà mais pour laisser cette identité transformer notre cœur. « Ce que nous sommes ne paraît pas encore clairement », cela reste comme enfoui sous l’apparence de notre existence présente. C’est comme une expérience intérieure qui progresse et qui se développe peu à peu jusqu’à envahir la totalité de notre être, pour certains très rapidement, pour d’autres plus lentement, mais pour tous, c’est l’appel à être tout entiers transformés par la vision du Fils de Dieu : « Nous deviendrons semblable à lui parce que nous le verrons tel qu’il est » et « tout homme qui fonde sur lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur ». »

    Homélie de Mgr Vingt-Trois – Jeudi 1er Novembre 2007


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  • Née dans le Charolais un 22 juillet, Marguerite-Marie était la cinquième des sept enfants de Claude Alacoque, un notaire royal d’une grande réputation de probité, et de Philiberte ; tous deux vrais Chrétiens et estimés comme tels. Son père mourut alors qu'elle n'avait que huit ans.

    Prévenue par la grâce divine dès ses premières années, elle conçut de la laideur du péché une idée si vive, que la moindre faute lui était insupportable; pour l'arrêter dans les vivacités de son âge, il suffisait de lui dire : " Tu offenses Dieu !"

    Elle fit le voeu de virginité à un âge où elle n'en comprenait pas encore la portée. Elle aimait, tout enfant, à réciter le Rosaire, en baisant la terre à chaque Ave Maria.

    Elle fut envoyée à l'école des clarisses de Charolles, où elle fit sa première communion. Mais, après deux ans d'école, elle fut obligée de partir en raison de sa mauvaise santé. Entre dix et quinze ans, elle fut clouée au lit par des rhumatismes articulaires. C'est durant ces années que sa dévotion au Saint Sacrement, sa nature contemplative et sa conception spirituelle de la souffrance se développèrent. Après sa Première Communion, elle se sentit complètement dégoûtée du monde ; Dieu, pour la purifier, l'affligea d'une maladie qui l'empêcha de marcher pendant quatre ans, et elle dut sa guérison à la Sainte Vierge, en échange du voeu qu'elle fit d'entrer dans un Ordre qui Lui fût consacré.

    Revenue à la santé miraculeusement par l’intercession de Notre Dame, gaie d'humeur, expansive et aimante, elle se livra, certes pas au péché, mais à une dissipation exagérée avec ses compagnes.

    Mais bientôt, de nouvelles épreuves vinrent la détacher des vanités mondaines ; les bonnes oeuvres, le soin des pauvres, la communion, faisaient sa consolation. Vers l'âge de vingt ans, elle commença à avoir des visions du Christ.
    Marguerite rejeta très vite l'éventualité d'un mariage et entra en 1671 dans l'ordre de la Visitation à Paray-le-Monial. Elle fut pendant un an, avant de devenir religieuse, une novice maladroite mais sympathique. Durant les trois années qui suivirent, elle eut ses plus célèbres visions on raconte que le Christ lui ordonna de promouvoir la dévotion au Sacré Coeur, de consacrer un jour de fête en son honneur et d'instituer la pratique pieuse de " l'Heure Sainte ".

    Mais les efforts de Marguerite se heurtèrent à l'incrédulité et au refus de sa supérieure, la mère de Saumaise. Même quand elle eut réussi à convaincre sa communauté, il resta une forte opposition des théologiens et de certaines de ses consoeurs.

    Leur manque de compréhension n'était pas sans raisons beaucoup eurent du mal à accepter l'attitude de Marguerite qui les informa que le Christ lui avait demandé, par deux fois, d'être la victime expiatoire de leurs imperfections. Le confesseur jésuite du couvent, le Père Claude La Colombière (qui mourut d'ailleurs à Paray-le-Monial), fit largement connaître et accepter ses visions.

    Elle ne bénéficia de l'appui total de la communauté qu'en 1653, quand la mère Melin, devenue supérieure, nomma Marguerite assistante puis, plus tard, maître des novices. En 1686, le couvent commença à célébrer la fête du Sacré Coeur et, deux ans plus tard, une chapelle fut construite en son honneur à Paray-le-Monial. Ce culte se répandit rapidement dans les autres maisons de l'ordre de la Visitation.

    Le divin Époux la forma à Son image dans le sacrifice, les rebuts, l'humiliation; Il la soutenait dans ses angoisses, Il lui faisait sentir qu'elle ne pouvait rien sans Lui, mais tout avec Lui.
    " Vaincre ou mourir !" tel était le cri de guerre de cette grande âme.

    Quand la victime fut complètement pure, Jésus lui apparut à plusieurs reprises, lui montra Son Coeur Sacré dans Sa poitrine ouverte :
    " Voilà, lui dit-Il, ce Coeur qui a tant aimé les hommes et qui en est si peu aimé !"

    On sait l'immense expansion de dévotion au Sacré Coeur qui est sortie de ces Révélations.

    Marguerite mourut au couvent le 17 octobre 1690 et, en 1765, le pape Clément XIII approuva officiellement la dévotion au Sacré Coeur. Elle fut béatifiée en 1864 et canonisée par le pape Benoît XV en 1920.


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    Thérèse d'Avila, (Teresa de Cepeda y Ahumada) est née en Espagne, à Avila, le 28 mars 1515, troisième enfant d'une famille qui en comptera douze.

    Sa jeunesse est partagée entre la prière et la fréquentation de ses nombreux frères et cousins. Elle est intelligente, se passionne pour de nombreux sujets, et a le goût de la lecture. Elle est coquette à cette époque, selon ses propres aveux.
    Elle perd sa mère à l'âge de 14 ans; elle poursuit ses études au couvent des Augustines. A 17 ans, elle ne se sent pas vraiment faite pour la vie religieuse, mais pas davantage pour le mariage.

    C'est la lecture des "Epîtres de St Jérôme" qui provoque chez elle l'envie d'entrer dans la vie monastique. Son père n'est pas d'accord et lui demande d'attendre sa mort pour faire ce qu'elle veut. Elle n'attendra pas, car en 1535, à 20 ans, elle se rend au Carmel de l'Incarnation, monastère non cloîtré, qui suit la "règle mitigée", permettant aux religieuses de sortir et de recevoir des visites.

    Elle prend l'habit le 2 novembre 1536, et s'en trouve satisfaite. Elle "fait profession" un an plus tard, en déclarant: "Je demande la miséricorde de Dieu et la compagnie de mes soeurs."

    En 1538, gravement malade, elle rentre dans sa famille. Elle reçoit l'extrême onction, une tombe est même creusée, quand elle sort d'un coma de plusieurs jours. Elle retourne au monastère et reste dans un état de souffrance pendant 3 ans. Implorant St Joseph (dont elle dira plus tard que "les âmes gagnent beaucoup à se confier à lui") elle se remet à marcher. Elle a alors 25 ans.

    Elle utilise son droit de visite, comme les autres soeurs, et fait même la connaissance d'un homme pour qui elle a "beaucoup d'affection". Elle reçoit alors des signes évidents d'arrêter cette fréquentation.

    En 1554, elle voit, dans l'oratoire, une statue de Jésus couvert de plaies et en est profondément troublée; elle se met alors à genoux et supplie d'être "fortifiée". Cette année, elle lit les "Confessions" de St Augustin et se découvre des points communs avec lui. Ces deux événements marquent un autre tournant dans sa vie. En cette année également, la crainte du "Démon" l'obsède, et divers Jésuites s'étant installés à Avila, l'aident à sortir de ce mauvais passage.

    En 1555, après des exercices religieux de plus en plus stricts, elle a diverses visions, dont celles de Jésus.

    En 1556, elle rencontre le Père Baltazar Alvarez qui devient son confesseur et dont elle dira qu'elle a fait de grands progrès avec lui.

    Un soir d'avril 1560, un ange apparaît à ses côtés et lui transperce le coeur avec un "dard en or".
    Après la mort de Ste Thérèse, les médecins confirmeront que le coeur avait bel et bien été atteint.
    Au mois d'août de la même année, elle rencontre Pierre d'Alcantara, futur saint, mais déjà reconnu comme tel, qui "l'éclaire immensément".


    En août 1562, préoccupée depuis longtemps par le "relâchement de discipline qui règne chez les carmélites", elle fonde le couvent de St Joseph d'Avila avec l'autorisation de Rome et l'appui de Pierre d'Alcantara. Dans ce couvent, les carmélites doivent observer la règle primitive du Carmel. La population et les autorités locales y sont hostiles; toutefois, mais après de nombreuses difficultés, cette réforme approuvée par Rome s'étendra à toute l'Espagne.
    Pierre d'Alcantara meurt en octobre 1562 et lui apparaît quelques temps après "dans une immense gloire" pour lui donner conseil.

    A partir de 1565, elle vit des expériences de lévitation qu'elle ne peut empêcher, mais demande aux soeurs qui en sont témoins de ne rien dire.

    Deux ans plus tard, débute la création de seize Carmels féminins qui durera près de vingt ans, avec sa contribution et celle de Saint Jean de la Croix, qui devient son ami. Elle dit de lui: "S'il est petit par la taille, il est grand, je le sais, aux yeux de Dieu."

    Elle aura beaucoup d'ennuis de la part des autorités ecclésiastiques locales des divers monastères (tout comme St Jean de la Croix), avec les moniales aussi; elle voyagera par tous les temps, ce qui l'affaiblira progressivement.

    Sentant sa fin proche en septembre 1582, elle désire rentrer à Avila, mais on lui demande de faire un détour à Alba pour l'accouchement de la duchesse d'Albe. Elle perd connaissance, vomit du sang et reste clouée au lit dans le monastère de l'Annonciation de Notre-Dame du Carmel. Elle ne retournera pas à Avila, rendant son dernier soupir le 4 octobre.

    Neuf mois après sa mort, le cercueil est ouvert, et son corps est trouvé intact. Et comme souvent dans ces cas là, pour des raisons difficiles à comprendre, il est découpé en morceaux; ceux-ci sont envoyés dans toute l'Espagne, Lisbonne et Rome. Le coeur, en particulier, est toujours exposé dans l'église des Carmélites d'Alba de Tormès.
    Un chirurgien en a fait une description détaillée, insistant sur une déchirure: "elle est longue, étroite et profonde, et pénètre la substance même de l'organe, ainsi que les ventricules. La forme de cette ouverture laisse deviner qu'elle a été faite avec un art consommé, par un instrument long, dur et très aigu; et c'est seulement à l'intérieur de cette ouverture que l'on peut reconnaître des indices de l'action du feu ou d'un commencement de combustion...".
    Cela confirme la description que Thérèse a faite de sa rencontre avec "l'ange": "Je voyais donc l'Ange qui tenait dans la main un long dard en or, dont l'extrémité en fer portait, je crois, un peu de feu. Il me semble qu'il le plongeait au travers de mon coeur et l'enfonçait jusqu'aux entrailles [...] La douleur était si vive qu'elle me faisait pousser des gémissements dont j'ai parlé [...] Ce n'est pas une souffrance corporelle [...] C'est un échange d'amour si suave entre Dieu et l'âme..." Cette rencontre a été sculptée par Bernin (1652) et baptisée "Transverbération de sainte Thérèse" connue aussi comme Extase de Sainte Thérèse, exposée à Santa Maria della Vittoria de Rome.
    Trois cents ans après la mort, trois médecins ont confirmé l'état de conservation, lequel selon eux, ne pouvait être obtenu par aucun moyen connu.

    Sainte Thérèse d'Avila est considérée comme un maître de la spiritualité chrétienne; elle a redonné à l'église catholique, avec St Jean-de-la-Croix, une authenticité, une humilité et une discipline qui lui faisaient défaut à ce moment.

    Elle a laissé des écrits humbles dans un style direct, proche de la conversation.
    Le "Livre de la vie", écrit en 1562-1565 est une véritable autobiographie spirituelle.
    Elle décrit son action en 1573 dans le "Livre des fondations" (publié en 1610) ; pour les moniales du couvent d'Avila, elle donne des conseils pour suivre le "Chemin de la perfection" (commencé en 1562, publié en 1583).

    Le "Livre des demeures ou le Château intérieur" (1577, publié en 1588) est une description des sept degrés que l'âme doit franchir pour parvenir à l'union avec Dieu. "Ce château a de nombreuses demeures... au centre se trouve la principale où se passent les choses les plus secrètes entre Dieu et l'âme."

    Canonisée en 1622, elle a été la première femme à être proclamée docteur de l'Eglise en 1970.


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    Le bon larron était un bandit du temps de  Jésus mentionné par l'Évangile de Luc. Sa punition fut la même que celle de son comparse, le mauvais larron et de Jésus-Christ : la mort sur la croix. La tradition lui attribue le nom de saint Dismas. Fête le 12 octobre en Orient et le 25 mars en Occident.

    Selon l'Evangile de Luc, peu avant la mort du Christ et alors que les trois personnages étaient déjà mis en croix, le mauvais larron se mit à l'insulter. Mais le bon larron prit la défense de Jésus, se repentit de ses péchés et reconnut en lui le Sauveur.

    L'Eglise l'a reconnu comme saint sous le nom de Dismas, en vertu de la promesse du Christ : « En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » (Lc 23,40).

    « L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'injuriait : « N'es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi. » Mais l'autre, le reprenant, déclara : « Tu n'as même pas crainte de Dieu, alors que tu subis la même peine ! Pour nous, c'est justice, nous payons nos actes : mais lui n'a rien fait de mal » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi lorsque tu viendras avec ton Royaume. » Et il lui dit : « En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis. "

     

     


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